19 Oct Le saviez-vous? La soie est une fibre 100% naturelle!
Le processus commence avec la culture de mûriers, petits arbustes sur lesquels viennent se fixer les vers à soie (bombyx mori) pour confectionner leur cocon avant de se transformer en chrysalide. La chenille « bave » de sa bouche un fil de soie avec lequel elle va s’entourer en le croisant et recroisant sur une vingtaine de couches. Au Cambodge, les cocons arboreront une coloration naturelle jaune (différente dans d’autres pays). Pour obtenir 1 kg de soie, 8 à 10 kg de cocons sont nécessaires.
1. Le dévidage : les cocons sont récoltés, passés à l’air chaud pour tuer la chrysalide avant qu’elle n’abîme le cocon, puis immergés dans de l’eau bouillante pour faire ramollir la séricine (la colle) qui entoure le fil de soie et ainsi pouvoir dévider la soie.
2. Le flottage : chaque cocon est constitué que d’un seul fil de soie extrêmement fin qui peut atteindre plus de 1 000 mètres de long. Les fils sont enroulés sur des « dévidoirs », puis sur des « écheveaux » afin d’obtenir une « flotte » de soie, de couleur gris beige à l’état brut.
3. La teinture : avant d’entamer ce processus, les fils sont « cuits » dans une solution à base de cendres afin d’enlever la séricine restante, qui empêche à la teinture de bien imprégner la soie. Pour la teinture, la soie est trempée dans de l’eau pigmentée portée à ébullition.
4. Le bobinage : dernière étape du processus avant le tissage, la soie est enroulée sur un tambour, l’ «ourdissoir » qui va permettre de monter les fils de chaîne sur le métier, tandis qu’elle sera dévidée sur une « cannette » qui sera placée dans la « navette » constituant les fils de trame.
Pour plus d’informations sur Bil P. Storeman, cliquez ici www.bilpstoreman.com
Crédit photo : Bilpstoreman.